Soirée New Wave , sous les voûtes d’un fort en déshérence…
Soirée nostalgie, à la dérive des ans…
Entre Robert Smith et Visage ; Joy division ou Bauhaus.
The cure (live 1985) |
Mais il arrive parfois, qu’un esprit bascule…
Des musiques sautillantes au métal décapant.
Avec ce leitmotiv rossetien : « La musique
n’exprime rien d’autre qu’elle-même… »
C’est un peu Cioran avec ce constat qu’en « elle-même
toute idée est neutre ou devrait l’être » ; mais en vérité le
réel bifurque car, ajoute le roumain, « l’homme y projette les flammes de ses démences »…
Est-ce encore le réel ou bien son double ?
Est-ce encore le réel ou bien son double ?
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Puis la tuerie musicale
Live en 1996
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Allons ne soyons pas si sérieux !
Le tragique n’attend pas…
Charles Baudelaire
La Fontaine de Sang
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.
A travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.
J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !
J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !
La Fontaine de Sang
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.
A travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.
J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !
J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !
Ah, Baudelaire ! Les filles sont cruelles, tout comme les hommes !
RépondreSupprimerCoucou Axel :-)
Tir croisé !
RépondreSupprimerJe viens d'aller sur ton espace écouter " Plus rien ne me fera mal "...
Passes un excellent weekend (avec moins de bruine que nous en avons ici, dans le grand nord de la Francie...)