Tisserin Gendarme
« Le matin, on eût dit que tous les oiseaux d’Afrique se donnaient rendez-vous dans les feuillages et les frondaisons pour s’époumoner dans un récital assourdissant. Le soir, à leurs trilles, leurs chants, leur caquètements, se mêlaient les cris des paons ».
|
Il y a bien des façons de commenter On ne meurt pas de chagrin : en partant du corps de l'écrivain par exemple : la peau qui démange, le prépuce à trancher, la visite médicale, la leçon de surf, la scène de la moustache (à propos, il y a une histoire du même nom qui est pas mal), les jeunes filles presque nues.
RépondreSupprimerLe commentateur peut aussi commenter On ne meurt pas de chagrin en partant de Jean-Guy Talamoni, par exemple, mais je ne ferai pas ce matin.
Commenter On ne meurt pas de chagrin en partant de l'ornithologie c'est quelque chose que je peux faire. Axel sous un ciel brouillé l'a fait.
En somme, rien ne vaut un excrément d'oiseau marin ou même un excrément d'oiseau.
Poésies LXXII : On ne meurt pas de chagrin : commentaires.
J'en appelle à ton dégoût lui-même de tout et de tous, à ta perpétuelle colère contre chaque chose, - juste au fond cette colère, bien qu'inconsciente du pourquoi.
Cette phrase n'est pas dans Délires I Vierge folle L'époux infernal.
Cette phrase est extraite d'une lettre de Verlaine à Rimbaud.
L'intertextualité (ah, ah) est jouissive : On ne meurt pas de chagrin est aussi la confession d'un compagnon d'enfer.
Et oui, Cher Alfonso, ne sachant comment m’y prendre pour dire tout le bien que je pense d’ « On ne meurt pas de chagrin », j’ai pensé qu’il ne me restait plus qu’à relever les anecdotes autour de nos amis à plumes… Car, comme chacun sait, un livre ou il n’y a pas d’une façon ou d’une autre d’oiseaux est, en quelque sorte, un livre estropié…
SupprimerChez Rimbaud je me souvient de cette Tête de faune, où "l'on voit épeuré par un bouvreuil - Le Baiser d'or du Bois, qui se recueille"
Ah, oui, cher Axel. Et dire que j'ai tué une si jolie perruche à collier. La honte me poursuit depuis.
RépondreSupprimerBien à vous,
Frédéric
J’avais, cher Frédéric, relevé cet épisode de la perruche à collier, le conservant par devers moi pour je ne sais quel motif – trouvant sans doute l’histoire un peu triste…
Supprimer« … au-dessus de nous, nous entendîmes le caquetage d’une perruche à collier. Jean-Marc la repéra. M’exhortant par un geste à me taire et à ne faire aucun bruit, il pointa son index en direction de l’oiseau. Je vis une petite chose gracieuse qui inclinait sa tête vers nous, comme pour capter un son ou un mouvement. (…) D’un signe des yeux vers la perruche qui semblait à présent nous ignorer, il m’invita à l’abattre. J’eus des palpitations, tiraillé entre le désir d’obéir et de désobéir. Je cédai à la tentation de la mort. J’épaulai sans brusquerie la carabine, visai et tirai. La perruche chuta à nos pieds. Elle n’était que blessée. »
Depuis les perruches se sont vengées, venant coloniser la France, au point de devenir un fléau pour les espèces locales… Et il m’arrive parfois, dans les bois jouxtant un lac, d’apercevoir leur vol rapide et puissant, après les avoir repérées par leurs criailleries…
Amicalement
Axel
Cette nouvelle m'enchante, cher Axel!
RépondreSupprimer