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Devant une oeuvre d'Ernest Pignon Ernest (photo par Axel) |
Que le genre « Street art »
puisse se retrouver muséifié, voilà qui relève peut-être du paradoxe… Mais il n’est
pas d’idéologie à avoir en la matière… Et si rien ne remplace les
pérégrinations urbaines pour découvrir, à l’encoignure d’un mur, les saillies d’une
performance picturale, un mélange improbable de couleurs ou de personnages –
messages subliminaux ou explicites -, rien n’empêche d’aller faire courir ses
semelles en des espaces plus policés …
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
Et à Calais, là ou traîne le
Dragon mythique, il fut recommandé en ce jour dévolu aux défunts de toujours, de
se perdre en certaines allées, non pas comme à Sète d’un musée à ciel ouvert,
mais en cet espace clos dédié aux fantaisies de l’instant : y respirer des
atmosphères particulières ; celle par exemple d’une « conquête urbaine » qui n’a pas
un siècle ; y savourer sans mesure les fruits présentés. Y batifoler et muser jusqu’à
plus soif… Se montrer facétieux aussi, jouant du sobriquet et de l’image sur
fond de bleu.
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
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Street Art au musée de Calais (photo par Axel) |
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Dans la tempête... (photo par Axel) |
Puis, de là, filer dans la
bourrasque… Avec la mer démontée, le sable soulevé par le vent, et qui cingle sans états-d’ âme le visage de ces
amoureux avalant les cieux – perforés de pluie, mais heureux … Persévérer et
rire avec les goélands, regards obliques posés par intermittence sur des grappes
de bécasseaux sanderling, billes blanches confondus avec l’écume… Et filer seuls
au monde du côté de quelques navires de béton échoués sur la plage de Blériot. Vestiges
d’époques sanglantes, fichés dans les dunes, droits ou de travers, abimés par
les ans ; désormais investis de couleurs et d’histoires – une histoire
toujours renouvelée. Main dans la main ; y saisir la vie à pleine bouche et
se croire éternel, ne serait-ce qu’une fraction de seconde.
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Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel) |
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Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel) |
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Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Bella Dona) |
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Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel) |
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Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel) |
Le bonheur c’est peut-être ça !
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