Rouge-gorge (photo par Axel) |
Seuls, le Rouge-gorge et parfois
le Troglodyte chantent l’hiver. C’est du moins ce que l’on raconte ; ce
que l’on constate aussi en général. Mais à toute règle ses exceptions.
Ainsi,
près de la gare ou je m’embarque tôt le matin, depuis quelques jours la voix flûté et mélodieuse d’un merle noir accompagne ce reste de nuit, tandis que
parfois résonne au loin le cri de la Chevêche d’Athéna…
Passage à niveau (photo par Axel) |
Alors s’embarquer sur les rails
éclairés, droit vers la ville, et écouter le philosophe du « Je ne sais
quoi et le presque rien » nous parler du temps qui passe…
La vie coule, fluide sous la voie
lactée ; emportée dans le fleuve de l’expansion de l’univers.
Le sentier du matin... |
« Le temps est naturellement
ambigu, de même la position de l’homme par rapport au temps. Le temps est long
à passer et il est vite passé. Les deux ensembles. Long à passer quand on s’ennuie,
quand on travaille… Et finalement vite passé. Comment des jours si longs
fabriquent-ils des années si courtes ? Ou comment des années si longues
fabriquent-ils des vies si courtes ? »
Jankélévitch
Finalement, cher Axel, ce temps si court et si long à la fois, ce temps là, qui change au gré des saisons, il est très subjectif...
RépondreSupprimerJ'aime bien entendre les merveilleux chants des oiseaux. Une chance, là où je suis, de pouvoir les écouter chaque matin !
A très bientôt
Les vents chantent l'hiver, l'océan aussi
RépondreSupprimeret puis la drague qui racle le sable de l'estuaire également avec dans sa besace comme un cri d'enfant.
Le temps n'y peut rien, enfin il fait comme il se doit
et chacun l'interprète
sur "la grande scène de la vie"
:-)
Merci de votre passage sur ces chemins de traverses... AU solstice d'hiver, avec la pluie de météorite cachée par la course des nuages.
RépondreSupprimer