19 nov. 2019

Jour de Novembre…





Lorsque je me perds dans vos yeux il me prend à rêver de ces contrées merveilleuses ;
Ce pays où le cœur des amants palpite ses plus douces mélodies ;
Où les rivières se muent en des lits de baisers ;
Où les « bonjour » se tissent de caresses enflammées ;
Ces « Je t’aime » accrochés à nos corps emmêlés, ivres de vie ;
Lorsque je me perds dans vos yeux je voudrais saisir l’éternité aux saveurs délicieuses ;


Et me blottir contre vous
Et vous sentir contre moi
Félicité des jours heureux
Légèreté des novembres radieux


Lorsque allongés tous les deux, je m’abandonne éperdu à vos sourires en allégresse ;
Cet instant d’extase où l’âme des amants se consume dans l’éternité ;
Où les fleuves embrassent l’océan – ivresse de l’amour ;
Où les « au revoir » se muent en promesses – magie des toujours ;
Ces « je t’aime » murmurés au creux de l’oreiller, saisis de beauté ;
Lorsque allongés tous les deux, je me love sur votre sein éperdu de tendresse ;


Et me blottir contre vous
Et vous sentir contre moi
Félicité des jours heureux
Légèreté des novembres radieux


Il ne pleut pas sur mon cœur
Il ne neige pas sur mon âme
Il ne vente pas sur mes yeux
C'est la légèreté des novembres radieux ...



8 nov. 2019

Street art, du musée des Beaux-arts de Calais aux blockhaus de Blériot-Plage

Devant une oeuvre d'Ernest Pignon Ernest (photo par Axel)

Que le genre « Street art » puisse se retrouver muséifié, voilà qui relève peut-être du paradoxe… Mais il n’est pas d’idéologie à avoir en la matière… Et si rien ne remplace les pérégrinations urbaines pour découvrir, à l’encoignure d’un mur, les saillies d’une performance picturale, un mélange improbable de couleurs ou de personnages – messages subliminaux ou explicites -, rien n’empêche d’aller faire courir ses semelles en des espaces plus policés …

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)
Et à Calais, là ou traîne le Dragon mythique, il fut recommandé en ce jour dévolu aux défunts de toujours, de se perdre en certaines allées, non pas comme à Sète d’un musée à ciel ouvert, mais en cet espace clos dédié aux fantaisies de l’instant : y respirer des atmosphères particulières ; celle par exemple d’une « conquête urbaine » qui n’a pas un siècle ; y savourer sans mesure les fruits présentés. Y batifoler et muser jusqu’à plus soif… Se montrer facétieux aussi, jouant du sobriquet et de l’image sur fond de bleu.

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)

Street Art au musée de Calais (photo par Axel)
Dans la tempête... (photo par Axel)
Puis, de là, filer dans la bourrasque… Avec la mer démontée, le sable soulevé par le vent, et qui  cingle sans états-d’ âme le visage de ces amoureux avalant les cieux – perforés de pluie, mais heureux … Persévérer et rire avec les goélands, regards obliques posés par intermittence sur des grappes de bécasseaux sanderling, billes blanches confondus avec l’écume… Et filer seuls au monde du côté de quelques navires de béton échoués sur la plage de Blériot. Vestiges d’époques sanglantes, fichés dans les dunes, droits ou de travers, abimés par les ans ; désormais investis de couleurs et d’histoires – une histoire toujours renouvelée. Main dans la main ; y saisir la vie à pleine bouche et se croire éternel, ne serait-ce qu’une fraction de seconde.

Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel)
Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel)
Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Bella Dona)

Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel)

Les blockhaus de Blériot-Plage (photo par Axel)


Le bonheur c’est peut-être ça !