Blogue Axel Evigiran

Blogue Axel Evigiran
La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


23 mars 2013

Romaine Brooks

« I'm reading a book about romaine brooks, a wonderful painter from early in the last century. »


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Romaine Brooks - Autoportrait - 1923
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Romaine Brooks
1874-1970
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Romaine Brooks - Dame en deuil - 1910
Romaine Brooks - Emile d'Erlanger - 1924
Romaines Brooks - femme avec des fleurs - 1912
Romaine Brooks - Autoportrait - 1905
Romaine Brooks - Gabriele d'Annunzio, le poète en exil
Romaine Brooks - Ida Rubinstein - 1917
Romaine Brooks - La chasseuse - 1920
Romaine Brooks - La débutante - 1910/11
Romaine Brooks - La France croisée - 1914
Romaine Brooks - La jaquette - 1916
Romaine Brooks - La marquise Casati - 1920
Romaine Brooks - La vénus triste (Ida Rubinstein) - 1917
Romaine Brooks - L'archer masqué
Romaine Brooks - Le trajet - 1900
Romaine Brooks - Les azalées blanches - 1910
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« American painter and draughtswoman. She grew up in various European and American cities, including Paris, Rome, Geneva and New York, living in a disturbing family atmosphere. When she was seven, her mother abandoned her in New York, and her Irish laundress, Mrs Hickey, took her into her home, where they lived in severe poverty until Brooks’s grandfather’s secretary collected her. Brooks was allowed and encouraged to draw by Mrs Hickey. In 1896–7 Brooks went to Rome, studying at the Scuola Nazionale by day and the Circolo Artistico by night. The only woman at the Scuola, she was one of the first to be allowed to draw from a nude male model. In summer 1899 she studied at the Académie Colarossi, Paris. A substantial fortune inherited from her grandfather (1902) markedly altered the quality of her life. Brooks moved to London (1902–4), made her earliest mature portrait paintings of young women, and returned to Paris. Her first one-person exhibition was at the Galerie Durand-Ruel (1910), of 13 portraits, including those of noted members of Parisian society. These and later works for which she is renowned (e.g. Ida Rubenstein, 1917; Washington, DC, Smithsonian Inst.) have a characteristic boldness that sets the figures apart from their environments. Her drawings are more imaginary, exploring personal and fanciful themes. Brooks’s style suggests an interest in Symbolism and Art Nouveau. Interest in Brooks was reawakened by a major exhibition at the National Collection of Fine Arts, Washington, DC, in 1971. »

"Brooks, Romaine." In Grove Art Online. Oxford Art Online, 2012
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Romaine Brooks - Autoportrait

« No destiny, either by fetters or by fire, will tame :
The secret diamond of  your ingenious heart.
Standing between bleak sky and foaming waters.
You fear not the shock of the tenth wave. »

Gabriele d’Annuzio 

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Romaine Brooks in 1908
Ida Rubinstein
Marquise Casati
Natalie Barney

8 mars 2013

Egon Schiele

« Sous le soleil blanc.

Je revois à présent la ville noire, restée égale à elle-même, avec ses éternels pantouflards - les pauvres -, si pauvres. Les feuillages rougeoyants de l’automne ont la même odeur qu’eux. – Mais comme il est doux l’automne dans ce pays froid et balayé par les vents ! »

Egon Schiele, lettre à Roessler

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Egon Schiele - Dessinant un modèle nu devant la glace
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Egon Schiele
1890 - 1918
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Egon Schiele - Etreinte - 1917

Egon Schiele - Nu féminin - 1914
Egon Schiele - Femme allongée - 1917
Egon Schiele - ???
Egon Schiele - ???
Egon Schiele - Soleil d'automne I - 1912
Egon Schiele - ??? - 1914
Egon Schiele - ??? 
Egon Schiele - Quatre arbres - 1917
Egon Schiele - Un arbre à la fin de l'automne - 1911
Egon Schiele - Agonie - 1912
Egon Schiele - Arbres d'automne - 1911
Egon Schiele - Arbre isolé derrière une barrière - 1912
Egon Schiele - Mère aveugle - 1914
Egon Schiele - Danae - 1909
Egon Schiele - La mort et la fille - 1915/16
Egon Schiele - Nu - 1910
Egon Schiele - Femme nue allongée sur le ventre - 1917
Egon Schiele - Champ de fleurs - 1910
Egon Schiele - Fille aux cheveux noirs sans jupe - 1911
Egon Schiele - Port de Trieste - 1907
Egon Schiele - ermites - 1912
Egon Schiele - Lovers man and woman - 1914
Egon Schiele - ???
Egon Schiele - Portrait de femme avec des cheveux noirs - 1914
Egon Schiele - Procession - 1911
Egon Schiele - Femme allongée avec longs cheveux - 1918
Egon Schiele - Mère et enfant - 1914
Egon Schiele - Reclining woman with green stockings - Adele Harms - 1917
Egon Schiele - Paysage de rivière - 1913
Egon Schiele - Femme assise au genou replié - 1917
Egon Schiele - Femme mi-nue allongée - 1911
Egon Schiele - Deux filles s'embrassant - 1915
Egon Schiele - deux filles allongées tête-bêche - 1915
Egon Schiele - Wally avec une blouse rouge - 1913
Egon Schiele - Femme aux bas noirs - 1913
Egon Schiele - Femme avec chapeau noir - 1909
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J’AIMAIS TOUT

Je voulais regarder les Hommes en colère avec amour
Pour obliger leurs yeux à me rendre la pareille
Et les envieux, je voulais les combler de cadeaux et dire
Que je ne valais rien. …
J’entendais de doux vents - tourbillons
Fendre les lignes d’air
Et la jeune fille,
Qui lisait d’une voix plaintive,
Et les enfants
Qui me regardaient avec de grands yeux
Et répondaient par des caresses au regard que je leur rendais
Et les nuages au loin
Ils posaient leurs bons yeux plissés sur moi.
Les jeunes filles blafardes et blanches me montraient
Leurs jambes noires et leurs jarretelles rouges
Et parlaient avec des doigts noirs.
Mais moi, je pensais aux mondes lointains:
digitales.
Si j’étais là moi-même,  
Je l’avais à peine su.

Recueil « moi, l'éternel enfant »
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Egon Schiele - Autoportrait à la poterie noire et aux doigts écartés - 1911

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« Chère Madame Schiele mère,

Cela fait huits qu’Edith est tombée malade de la grippe espagnole, et elle a en plus une pneumonie. Elle est aussi enceinte de six mois… ; pour ma part, je m’attend au pire… »

Dernière lettre d’Egon Schiele à sa mère