Blogue Axel Evigiran

Blogue Axel Evigiran
La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


11 mai 2015

Kant, la nature et moi...

Au détour d'un sentier, dans le Pévèle...
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« Prendre un intérêt immédiat aux beautés de la nature (…) est toujours l’indice d’une âme bonne »

KANT

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Franchement, cela m'arrange d'y souscrire... 
Et pour une fois que je comprends une phrase de Kant, autant ne pas se priver de ce petit plaisir.

Jour silencieux....
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Le petit ruisseau...
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On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, parait-il. Certes, certes mais on dit aussi : rien de neuf sous le soleil !
Alors ?..


Ligne d'horizon
La mise en perspective est toujours trompeuse...
L'isolement relatif ;
La ligne de fuite un faux-semblant.
On regrette toujours un chez-soi, qu'il soit fictif ou non.
Une image, comme un mirage...

6 commentaires:

  1. Cher Axel,

    Si mes yeux ne me trompent pas, il me paraît que la dernière photographie intitulée Ligne d'horizon révèle plus votre goût pour la campagne, c'est-à-dire pour une nature domestique, arrangée, ordonnée, architecturée pour des besoins pratiques, que pour LA nature. Ces prés, ces champs, ces bois, au loin cette maison, n'ont jamais été placés là naturellement. Mais qu'importe. Aimer les beautés d'une nature artificielle n'enlève rien à cette bonté de l'âme qui préfère la végétation et les oiseaux aux humains.

    Ici le printemps n'ose affirmer son identité. Dimanche, il se prenait pour l'été. Depuis hier lundi il mime les couleurs automnales. Il se cherche, comme on le dit des adolescents.

    À vous,

    Frédéric

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    1. Cher Frédéric,
      Pour tout dire, je préfère la nature vierge de toute construction, les lieux sauvages. Bien sûr je suis conscient que même sans habitations, la pluparts des espaces dits naturels (du moins dans nos pays) ont été modifiés ou arrangés d’une certaine manière par l’homme. Je vis en outre dans la région ou les espaces naturels sont les moins nombreux de France. Pas de chance ! Alors je m’accommode de ce peu de nature et j’ai choisi la campagne plutôt que la ville (mais restant assez proche d’une grande cité).
      Bref je rêve de grands espaces et me retrouve à l’étroit – mais m’en accommode comme on s’accommode de la lente monotonie des jours pluvieux, m’estimant tout de même relativement privilégié quant au cadre de vie.
      En fait, cette dernière photographie est un clin d’œil ; une vue de ce qui est encore mon chez moi … Et si la perspective est trompeuse (photographie depuis un petit ruisseau le long duquel j’aime me balader et courir), c’est que ce choix de cadrage oblitère un axe routier fort important – et pénible parfois - ainsi que les autres constructions de la rue…
      Sous un ciel en demi-teinte
      Amitiés
      Axel

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  2. Hello Axel
    Je la connais bien la plante sur la 2è photo, c'est la grande et majestueuse consoude : comestible à petite dose. Les feuilles peuvent être consommées en beignet... Je l'ai invitée chez moi, dans mon jardin sauvage, elle s'y plait bien... :-)
    Très belle journée à toi.
    ps : un ruisseau près de chez soi, c'est une chance !

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    1. Coucou Christine,

      Grand merci pour le non de cette plante ; là où je vais me balader il y’en a plein et cela donne au printemps un aspect magnifique à la minuscule lande…
      Je devrai plus souvent me promener avec mon guide des fleurs de France. Mais j’ai déjà l’appareil photo, les jumelles, le guide ornitho et mon carnet pour y noter aussi mes observations que ce qui me vient en tête.
      Pour le ruisseau il est famélique est pas très net – Là aussi les photographies sont parfois trompeuses…

      Excellente journée à toi sous le soleil du sud.

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  3. "La beauté est dans les yeux de celui qui regarde." (Oscar Wilde)

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  4. Pas faux non plus... (Comme dirait Clément Rosset, le réel est ce qu'il est...)

    Tout comme la myopie fait voir un monde aux allures Impressionistes

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