Au Crotoy ... (phot par Axel) |
Ce couple marchant lentement main dans la main sur
les galets de la vie.
La lumière est chaleureuse bien que fatiguée. Crépusculaire
presque.
Le ciel tissé tout en nuance.
Une tour d’un âge incertain aux volets verts ;
clos. Le monde de l’intériorité ...
Un mur d’enceinte vient circonscrire les possibles.
Au-delà l’immensité de la baie.
Un arbre résiste à la nécessité.
Le cycle des saisons.
Au loin l’eau, des territoires à découvrir avant
que la nuit tombe.
Le chant des oiseaux et la respiration de la vie.
Voilà la façon dont j’aimerai vieillir…
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Baie de Somme (vue depuis le port du Crotoy) - Photo par Axel |
Bécasseau Sanderling - Photo par Axel |
Cher Axel,
RépondreSupprimerOh que j’aimerais connaître et reconnaître les oiseaux aussi bien que vous , comme d’autres sont capables de nommer les étoiles ou de situer les galaxies.
Je ne les identifie pas mais j’observe les oiseaux de mon petit coin de jardin. J’habite en ville et j’ai la chance d’avoir un pin parasol et un cerisier qui se font concurrence sur 150m2 , le pin a gagné . Depuis longtemps j’ai installé un nichoir pour mésanges, haut placé et difficilement atteignable par les chats du quartier et par ailleurs une petite plate-forme avec une réserve de graines. Tout cela pour dire que moi aussi j’observe une plus grande diversité des espèces aujourd’hui qu’il y a seulement une dizaine d’années. Les pigeons ont disparu au profit des tourterelles. Pour les passereaux j’imagine que l’abandon des produits phytosanitaires et donc beaucoup plus d’insectes est plutôt favorable .
Il faudra qu’un jour que j’apprenne à identifier cette petite faune.
Merci pour cette balade en forêt.
Amicalement
Luc
Merci de votre message cher Luc. Le goût de la nature est sans doute assez répandu chez l’enfant. Cette appétence est ensuite cultivée ou non. Sur cet aspect-là, bien que nous habitions en ville, j’ai eu la chance d’avoir un père issu d’un milieu très rural. Nous allions régulièrement chez ma grand-mère qui habitait une ancienne ferme. Son jardin (immense à mes yeux) se terminait par les étangs de la Somme. J’y ai passé un nombre considérable d’heures. Solitaire, à regarder les oiseaux…
SupprimerJ’habite désormais également en ville. Et comme vous je me réjouis de voir pas loin de mes fenêtres mésanges, rougegorges, accenteurs mouchets, merles et autres espèces d’amis ailés. En ville certaines espèces prospèrent, voire sont invasives, d’autres déclinent. Parmi les premières la tourterelle turque et plus récemment la perruche à collier. Dans la seconde catégorie il y a le moineau domestique ou la grive musicienne. Tout ceci sur fond de déclin dramatique et général du nombre d’oiseaux. En ville l’un des fléau est assez inattendu : les chats. Et vous avez bien raison de mettre votre mangeoire hors de leur portée. D’une manière générale, sur le déclin des oiseaux, c’est souvent multifactoriel : anthropisation des milieux naturels, pesticides, destructions des zones humides, dérangements – paradoxalement la mode actuelle pour la photographie animalière est aussi problématique. J’ai mis un lien vers un billet sur le sujet. J’en cite juste un extrait, car je vis un peu la même chose lors de mes virées sur certains sites : « Il y a vingt ans, j’étais seul à photographier le hibou des marais. Maintenant, il y a dix voitures autour du spot. Dès qu’un individu est repéré, ça va sur les réseaux sociaux ».
J’ai mis aussi un autre lien sur l’identification des oiseaux des jardins.
Amicalement Axel
https://www.notre-planete.info/actualites/118-chat-domestique-chasseur-biodiversite-oiseaux
https://reporterre.net/Trop-de-photographes-nature-troublent-les-animaux-sauvages
https://www.ornithomedia.com/pratique/identification/identifier-oiseaux-dans-son-jardin-hiver-00432/