Blogue Axel Evigiran

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La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


27 sept. 2013

Paul Delvaux

« … Delvaux manie le clair-obscur en virtuose, mais sa façon de l’employer s’éloigne du simple réalisme. Dans les scènes qu’il représente, les éclairages ne se plient pas docilement aux lois de l’optique. Le jeu des ombres et des lumières possède son propre rythme… »



Paul Delvaux - Train de nuit - 1947

« Non, jamais, je n’ai jusqu’à présent peint un tableau qui soit vraiment un rêve, jamais »


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[1897 - 1994]
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Paul Delvaux - La ville inquiète - 1941
Paul Delvaux - ???
Paul Delvaux - Femme à la rose - 1936
Paul Delvaux - Le canapé bleu - 1967
Paul Delvaux - Le jardin - 1971
Paul Delvaux - Le musée Spitzner - 1947
Paul Delvaux - Little Marie - 1969
Paul Delvaux - Solitude 1956
Paul Delvaux - Lunar city - 1944
Paul Delvaux - Messaging - 1980
Paul Delvaux - Night sea - 1976
Paul Delvaux - Pompéi - 1970
Paul Delvaux - Sabbath - 1960
Paul Delvaux - Squelettes dans un bureau - 1944
Paul Delvaux - Le congrès - 1941
Paul Delvaux - L'entrée dans la ville - 1940
Paul Delvaux - The office of evening - 1971
Paul Delvaux - La vénus endormie - 1944
Paul Delvaux - Les promeneuses - 1947
Paul Delvaux - ???
Paul Delvaux - Aurore - 1964
Paul Delvaux - Les phases de la lune - 1939
Paul Delvaux - L'énigme - 1940
Paul Delvaux - Le jardin des courtisanes - 1943
Paul Delvaux - La tentation de Saint-Antoine -1945
Paul Delvaux - The lady of Loos - 1969
Paul Delvaux - Le dialogue - 1974
Paul Delvaux - Les chapeaux fleuris - 1969
Paul Delvaux - ???
Paul Delvaux - Nu allongé - 1964
Paul Delvaux - ??? - 1975
Paul Delvaux - L'homme dans la rue - 1940
Paul Delvaux - Ombres - 1965
Paul Delvaux - Sérénité - 1970
Paul Delvaux - Abandon
Paul Delvaux - Deux personnages en visite - 1934
Paul Delvaux - Les amies - 1968
Paul Delvaux - Les rivales - 1966
Paul Delvaux - Les femmes tumultueuses - 1968
Paul Delvaux - Le songe - 1941
Paul Delvaux - Conversation - 1944
Paul Delvaux - L'appel - 1944
Paul Delvaux - L'école des savants - 1958
Paul Delvaux - L'éloge du feu - 1963
Paul Delvaux - le viol - 1934
Paul Delvaux - Squelette - 1945
Paul Delvaux - Etude pour "Les promeneuses" - 1947
Paul Delvaux - Femme au miroir - 1948
Paul Delvaux - Magasin d'ostéologie - 1949
Paul Delvaux - La tente - 1966

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« Tout ce qui fait  surface dans la partie apollinienne de la tragédie, le dialogue, est simple, clair et beau »


Nietzsche, Naissance de tragédie.


Paul Delvaux - L'éloge de la mélancolie - 1948
« Le joyeux, dont la conscience s’oublie dans le présent, ne peut mettre la réalité à distance de son regard alors qu’elle s’offre aux yeux du mélancolique, en proie aux instants qui s’éternisent, comme un spectacle étrange et, néanmoins, jamais surprenant »

Frédéric Schiffter, Le charme des penseurs tristes

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Paul Delvaux


« En fait, je n’éprouve pas le besoin d’une explication temporelle de ce que je fais, je ne sens pas davantage la nécessité d’appuyer sur la biographie (improbable) des personnages dont le tableau est, évidemment, la seule fin. Ces figures n’ont pas d’histoire : elles sont. Plus encore, elles ne possèdent pas d’expression en soi, et le fait qu’elles nous paraissent jolies, jeunes, fraîches résulte d’un concours d’éléments étrangers : brillant, légèreté, lumière »