Blogue Axel Evigiran

Blogue Axel Evigiran
La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


31 août 2023

Du côté de la porte des lions de Mycènes

 

Vue du mur de l'enceinte de la forteresse de Mycènes (Photo par Axel)

Les vestiges des civilisations disparues s'étalent par grappes sur la frise du temps. Ainsi l'âge d'or de la grecque antique s’arrime grosso-modo de 500 à 300 avant l’ère du crucifié. A ces époques les cités rivalisent de splendeur et de puissance : Athènes et son Acropole, Sparte sa rivale, située au cœur du Péloponnèse, ou encore Corinthe, sur son isthme, à cheval entre deux mondes.

Sur la côté occidentale de l'Asie mineure (Turquie actuelle) les agglomérations ne sont pas en reste. Que l'on songe donc à Éphèse ou à Milet...

Pour l'amateur dilatante, ces ruines vénérables sont des perles égrainées sur la poussière des époques révolues. Et de se prendre de vertige lorsqu’on songe aux années écoulées pour arriver à nos jours (deux millénaires et demi) – et mesurer toute la fugacité d'une existence humaine.

Porte des lions (photo par Axel)

Sur les flancs de la forteresse de Mycènes (photo par Axel)

Tombes circulaires (photo par Axel)


Mais dans les rides du temps d'autres civilisations les précèdent. En va-t-il ainsi de Mycènes dont l'apogée se situe entre 1400 et 1200 av JC. C'est d'ailleurs des Mycéniens qui prendront le contrôle d'une autre civilisation plus ancienne que la leur : la civilisation minoenne qui régna sur la Crète (2700 – 1200 av JC). Mycènes s’effondrera et laissera la place à des « âges obscurs », avant le renouveau grec.


Aujourd’hui visiter Mycènes c'est passer sous la porte des lions, l’entrée principale de la forteresse antique, accrochée à un mur cyclopéen. C'est se projeter à l'âge du bronze, et dépasser les tombes circulaire pour grimper jusqu'aux vestiges du palais royal situé sur le point le plus élevé de la citadelle. C'est songer aussi à la fondation mythique de la cité par Persée... C’est enfin une fois redescendu de l'escarpement aller prendre le frais sous l'ombre gigantesque des tombes à coupole – et peut-être évoquer la figure d'Agamemnon, roi de Mycènes, héro homérique qui provoquera la colère d'Achille. Mais c'est une autre histoire.

Entrée d'une tombe à coupole (Photo par Axel)



26 août 2023

Déambulation à l’Acrocorinthe, parmi les sittelles

Acrocorinthe (photo par Axel)

L’acrocorinthe est le nom donné à la forteresse plantée sur une falaise située à une altitude de 575 mètres, dominant à la fois le site archéologique de l’ancien Korinthos, la ville nouvelle et l’isthme de Corinthe.

 

Sittelle de Neumayer (photo par Axel)

Pour les détails pratiques il faut savoir que si le site est entièrement gratuit, il ouvre tôt le matin mais ferme ses portes à 15h30. Aussi aura-t-il fallu à quelques arpenteurs de ruines, plutôt imprévoyants, de récidiver pour pouvoir passer les grilles de la forteresse, et essuyer entretemps un revers mécanique, sur les pentes du nid d’aigle – ou plutôt territoire des sittelles de Neumayer, dont les cris et les chants accompagnent le marcheur.   


La vue y est faramineuse…

Acrocorinthe (photo par Axel)

La plaine étendue jusqu’à la mer… Les lacs d’oliviers.

Pour plus amples informations, renvoyons ici :

Acrocorinthe

 

Et pour le reste les images parlent d’elles-mêmes !