S’il est connu aujourd’hui pour avoir inventé le procédé auquel il donna son nom, Louis Jacques Mandé Daguerre, on le sait moins, fut aussi en ses jeunes ans un peintre brillant, un dessinateur hors pair ; l’un de ces peintres de ruines et de cloitres...
« Le monde brisé viendrait-il à s'écrouler, ses ruines le frapperont sans l'effrayer ».
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Daguerre Louis Jacques Mandé - Intérieur de Rosslyn Chapel - 1824 |
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Louis Daguerre
1787 - 1851
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Daguerre Louis Jacques Mandé - Clair de Lunes (lavis) - vers 1826 |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Entrée de la galerie qui conduit à la chapelle du château de Tournoël |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Étude d'architecture |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Grande court du château de Tournoël |
Daguerre Louis Jacques Mandé -Intérieur de la chapelle de Saint Philippe dans l'église des Feuillants |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Ruine d'une église gothique (dessins) - vers 1827 |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Ruines de l'abbaye de Fumièg - 1829 |
Daguerre Louis Jacques Mandé - ruine d'Holyrood chapel |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Sans titre (encre et gouache sur papier) - 1824 |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Vue du diorama du boulevard des Capucines |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Vue prise au château de Tournoël |
Daguerre Louis Jacques Mandé (?) |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Le tombeau (dessin) - vers 1817 |
Daguerre Louis Jacques - Ruine d'une église ogivale - vers 1827 |
Daguerre Louis Jacques Mandé - Abside de l'église de Volvic _______________________________________________
L’auteur des fleurs du mal n’était point en de bonnes
dispositions en envers le système inventé par Daguerre, ce qui ne l’empêchera
pas, d’ailleurs, de prendre la pose devant l’objectif de Nadar...
« En matière de peinture et de statuaire, le
Credo actuel des gens du monde, surtout en France (et je ne crois pas que qui
que ce soit ose affirmer le contraire), est celui-ci : « Je crois à
la nature et je ne crois qu’à la nature (il y a de bonnes raisons pour cela).
Je crois que l’art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature
(une secte timide et dissidente veut que les objets de nature répugnante soient
écartés, ainsi un pot de chambre ou un squelette). Ainsi l’industrie qui nous
donnerait un résultat identique à la nature serait l’art absolu. » Un Dieu
vengeur a exaucé les vœux de cette multitude. Daguerre fut son Messie. Et alors
elle se dit : « Puisque la photographie nous donne toutes les
garanties désirables d’exactitude (ils croient cela, les insensés !),
l’art, c’est la photographie. » À partir de ce moment, la société immonde
se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal ».
Ecrits sur l’art (salon de 1859)
_______________________________________________ Études photographiques : Daguerre, un Prométhée chrétien Études photographiques : Daguerre, expérimentateur du visuel _______________________________________________ « J'ai trouvé le moyen de fixer les images de la chambre obscure ! — J'ai saisi la lumière au passage et je l'ai enchaînée ! — J'ai forcé le soleil à me peindre des tableaux —Tant pis pour les Parisiens, ils se passeront de lune ce soir, car je ne sortirai pas !. » Louis Daguerre |
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