Blogue Axel Evigiran

Blogue Axel Evigiran
La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


19 déc. 2018

Le chant des oiseaux en hiver, Jankélévitch et le temps qui passe …

Rouge-gorge (photo par Axel)


Seuls, le Rouge-gorge et parfois le Troglodyte chantent l’hiver. C’est du moins ce que l’on raconte ; ce que l’on constate aussi en général. Mais à toute règle ses exceptions. 

Ainsi, près de la gare ou je m’embarque tôt le matin, depuis quelques jours la voix flûté et mélodieuse d’un merle noir accompagne ce reste de nuit, tandis que parfois résonne au loin le cri de la Chevêche d’Athéna…

Passage à niveau (photo par Axel)
Alors s’embarquer sur les rails éclairés, droit vers la ville, et écouter le philosophe du « Je ne sais quoi et le presque rien » nous parler du temps qui passe…

La vie coule, fluide sous la voie lactée ; emportée dans le fleuve de l’expansion de l’univers.

Le sentier du matin...
« Le temps est naturellement ambigu, de même la position de l’homme par rapport au temps. Le temps est long à passer et il est vite passé. Les deux ensembles. Long à passer quand on s’ennuie, quand on travaille… Et finalement vite passé. Comment des jours si longs fabriquent-ils des années si courtes ? Ou comment des années si longues fabriquent-ils des vies si courtes ? »

Jankélévitch


3 commentaires:

  1. Finalement, cher Axel, ce temps si court et si long à la fois, ce temps là, qui change au gré des saisons, il est très subjectif...
    J'aime bien entendre les merveilleux chants des oiseaux. Une chance, là où je suis, de pouvoir les écouter chaque matin !
    A très bientôt

    RépondreSupprimer
  2. Les vents chantent l'hiver, l'océan aussi
    et puis la drague qui racle le sable de l'estuaire également avec dans sa besace comme un cri d'enfant.
    Le temps n'y peut rien, enfin il fait comme il se doit
    et chacun l'interprète
    sur "la grande scène de la vie"
    :-)

    RépondreSupprimer
  3. Merci de votre passage sur ces chemins de traverses... AU solstice d'hiver, avec la pluie de météorite cachée par la course des nuages.

    RépondreSupprimer